9e Congrès de l'Union SUD Transports du 23 mai 2023 : Résolution d'orientation

Rédigé le 04 janvier 2024

9e Congrès de l’Union SUD Transports

du 23 mai 2023 à St-Denis

 

Résolution d’orientation

 

Dans un contexte où, à l’échelle mondiale, le capitalisme libéral, néo-libéral ou ultra-libéral, accentue ses ravages sur les plans humain, écologique et social, l’Union Solidaires Transports doit mettre en avant, expliquer, partager les enjeux de la transformation sociale telle que nous la revendiquons et y apporter nos solutions.

Au travers de ce que nous avons construit au fur et à mesure de nos congrès – un syndicalisme de lutte, de classe, de masse, de transformation sociale – il nous faut penser ensemble l’avenir de notre syndicalisme, vivant, imaginatif des luttes sociales qui nous conduiront à la victoire.

Les deux grandes luttes ayant eu lieu durant la mandature passée (Retraites décembre 2019 / janvier 2020, et… retraites janvier /  mai 2023, nous ont requestionné sur le renforcement de la démocratie ouvrière, la place de l’unité syndicale dans notre stratégie d’action, l’élaboration de nos revendications, les liens avec notre Union Syndicale Solidaires,  les cadres d’alliances avec le mouvement social ; autant d’éléments qui encourageront le renouveau du syndicalisme que nous incarnons et qui est nécessaire.

 

1/      Transports, logistiques, libertés, droits… partout luttons contre l’organisation antisociale capitaliste !

A l'image des autres services publics, l'eau , la santé, l'éducation... les services publics  des transports et de distribution requièrent davantage que des considérations de « bonne gestion » ou de « bonnes pratiques » en ce qu'ils relèvent de choix politiques. Une démocratie ne saurait être effective si les constructions politiques, y compris celles pouvant apparaître comme les plus immuables, ne sont pas réversibles. Ce n'est pas tant un choix fondé sur la rationalité des nombres qu'un choix de société, pour ne pas dire de civilisation, dès lors que la question revient à laisser ou non le marché s'étendre à tous les domaines de la vie sociale.

Ce choix de société implique comme le rappelait Pierre Bourdieu à la gare de Lyon pendant les grèves de décembre 1995, que « ce qui est en jeu c'est la reconquête de la démocratie contre la technocratie ». Un service public n'a pas à être jugé à l'aune de sa rentabilité ou encore de son bilan comptable, mais à l'action qu'il réalise pour le bien commun, aussi bien en termes sociaux qu'environnementaux.

Au calcul égoïste du rendement financier et de la productivité exponentielle, il faudrait opposer une éthique du plus grand bonheur pour le plus grand nombre pour les usagers comme les travailleurs.euses, ce qui supposerait de redonner à la notion de service public un autre sens que celui donné actuellement.

La création de la SNCF en 1938 a davantage relevé d'une étatisation des compagnies privées que d'une nationalisation et encore moins d'une socialisation. Bien que de façons inégales selon les époques, la dimension marchande et gestionnaire de l'entreprise a le plus souvent prévalu sur l'accomplissement d'un service public conciliant la lutte contre les inégalités sociales et territoriales. Une utopie concrète serait d'envisager le transport public comme un bien commun ou plus précisément une forme de propriété sociale qui servirait à l'élaboration de politiques de planification afin de s'attaquer réellement aux problèmes de pollution en reportant le trafic de poids-lourds vers le ferroviaire, de relocaliser l'industrie et en démondialisant les marchandises, de limiter l'engorgement des centres urbains et de créer une solidarité entre les territoires.

Une propriété sociale, ensuite , qui remettrait le travail, les métiers et les savoir-faire industriels au cœur de l'organisation du système, garantirait un statut commun à tous les travailleurs.euses fondé sur les qualifications acquises tout au long de la carrière ainsi que la participation directe des salariés et des usagers aux décisions qui les concernent.

Une propriété sociale, enfin, qui permettrait d'instaurer un transport public, mixte voyageurs/marchandises, multimodal, universel, égalitaire et gratuit, sans distinction d'aucune sorte, et de contribuer ainsi à l'édification d'une société de semblables unis autour du bien commun.

Le capitalisme précarise les salariés du public comme du privé, ceux privés d’emplois et tout particulièrement les femmes qui se retrouvent en majorité dans les métiers les plus précaires. Parallèlement, l’Etat saisit toutes les situations exceptionnelles pour construite un droit d’état d’urgence permanent, menaçant les libertés, intimidant et en mutilant les manifestants, généralisant la surveillance tous modes, et organisant des interdictions préventives. Tous moyens qu’il met ensuite en œuvre, notamment lors des mouvements sociaux.

Face à quoi, l’Union Solidaires Transports porte des revendications émancipatrices pour une société égalitaire, solidaire et écologique :

  • Un salaire minimum porté à 1800 euros nets et une augmentation générale des salaires en somme uniforme de 400 euros dans le public et dans le privé.
  • la réduction du temps de travail à 32h avec des embauches correspondantes et sans intensification du travail ni baisse de salaire
  • l’interdiction des licenciements dans les entreprises, et un droit de véto des représentants du personnel sur les licenciements collectifs.
  • une obligation de plans de progression pour atteindre une présence équilibrée des femmes et des hommes dans les différents métiers (avec sanctions financières dissuasives en cas de non-respect et/ou  d’usage abusif du temps partiel), ainsi qu’un développement massif des crèches publiques.
  • L’égalité salariale femmes/hommes. Interdiction de ralentissement du déroulement de carrière du fait d’un congé maternité 
  • la taxation des entreprises qui ont recours systématiquement au travail précaire, et aux travailleur-euses détaché-es, et suppression des aides aux entreprises réalisant des bénéfices qui embauchent des travailleur.euses précaires. Embauche en CDI pour tou-tes.
  • la surtaxation des accidents du travail des travailleur-euses précaires et des travailleur-euses détaché.es, et la prise en charge de l'accident de l'intérimaire par l'entreprise utilisatrice.
  • l’arrêt des recrutements de contractuel-les et titularisation de tous les personnels actuellement non titulaires et souvent précaires. Tous les emplois permanents doivent être occupés par des titulaires. Le temps partiel ne s'entend que s'il est choisi !
  • fin de la sous-traitance, internalisation de tous les salarié.es des transports et services annexes, de la logistique et de la manutention, du gardiennage et de tous les métiers pour lesquels les entreprises ont recours à la sous-traitance. 
  • un statut du salarié-e, applicable à tou-tes et financé par un fonds patronal mutualisé, pour garantir le maintien du salaire entre deux emplois et pendant les formations de reconversion.
  • des allocations chômage dès le premier mois de travail, jusqu'au retour à l'emploi, égales au minimum à 80% du SMIC et plafonnées pour les hauts revenus, ainsi que l’augmentation des minima sociaux et l’accès à ceux-ci pour les moins de 25 ans.
  • un revenu socialisé d'études versé à tou-te jeune travailleur-euse en formation, à partir de 16 ans, se déclarant fiscalement indépendant de ses parents. D'un montant au moins égal au SMIC, ce revenu sera financé par des cotisations sociales et géré par des représentant.es étudiant.es et salarié.es.
  • Tandis que la mondialisation néo-libérale impose aux travailleurs du monde entier une course à la productivité destructrice d’emploi et dégradant,  lançons un appel unitaire portant nos exigences de relocalisation de l’économie  avec une organisation du système de production et de distribution respectueuse de l’environnement.
  • Au cours du mandat à venir, poursuivons nos explications et traduisons concrètement nos campagnes par une série de tracts auprès des salariés des transports et de la logistique mais pouvant être repris partout. Organisons des actions et rencontrons ceux en responsabilité pour faire entendre ce que nous défendons tou-tes.

De la fédération aux syndicats et aux sections syndicales, faisons vivre notre action dans et en dehors les transports et la logistique et rendons coup pour coup, pour imposer un changement profond de la société, parmi lesquels : la socialisation des moyens de production et d’échanges et leur autogestion, la défense, l’extension et la démocratisation des services publics, la redistribution des richesses, et l’égalité femmes/hommes.

 

2/      Les transports et la logistique, un enjeu au cœur de notre projet de société !

L’organisation capitaliste mondiale de la production et de la consommation, qui recherche les conditions sociales et environnementales les moins contraignantes dans une mise en concurrence des pays à l’échelle de la planète, repose sur des transports multipliés et à bas coûts, tant pour les marchandises (trafic international de containers en croissance constante) que pour les voyageurs (tourisme de masse d’un côté et clientèle d’affaire de l’autre) et par une optimisation du système logistique basé sur le juste-à-temps et le zéro-stock. Ces bas coûts s’obtiennent par le dumping social, énergétique et environnemental, faisant supporter aux populations les conséquences en matière de pauvreté, de santé, de pollutions, de bouleversement du climat, et de destructions des grands équilibres du « système terre ».

A l’échelle française, la politique des transports traduit ces choix d’organisation : sur les 30 dernières années, La route a bénéficié de 351 milliards d’euros d’investissements d’infrastructures, soit 2/3 des dépenses consacrées aux transports, le train a dû se contenter de 18%, les transports collectifs urbain/périurbain (Métro, RER, tram) 10 %, et le maritime 7,7%.

Face à ces choix persistants qui accélèrent la survenue de catastrophes écologiques et sociales (extrême pauvreté et migrations), l’Union Solidaires Transports doit jouer un rôle encore plus central dans les réflexions et actions concernant la crise écologique.

Nous ne pouvons pas abandonner la nécessité d’avoir une politique des transports et de la distribution logistique radicalement nouvelle qui réponde aux besoins des populations, garantisse des conditions sociales correctes aux salariés et participe au maintien ou à l’instauration d’une qualité de vie satisfaisante. Si certaines activités polluantes ou inutiles doivent décroître, d’autres doivent être développées pour satisfaire des besoins sociaux et écologiques. Le rail notamment, en tant que mode de transport le plus vertueux doit retrouver la part de trafic plus élevée qui correspond à ses atouts environnementaux.

Nous devons travailler rapidement à reconstruire des alliances avec les collectifs et associations, face au chaos climatique programmé. Partageons plus largement nos analyses sur la question du transport dans toutes ses composantes, du réaménagement, de l’environnement, du travail à tous les niveaux du territoire pour exiger un changement de logique et des mesures immédiates de réinvestissements et de réembauches massifs. Pour amplifier cette dynamique au sein de notre structure syndicale, nous devons procéder à un état des lieux de l’outil de production pour les différents modes de transport et de distribution.

Mener ces luttes à l’échelle de la Branche des transports et de la logistique est nécessaire pour contrer la mise en concurrence des salarié-es. 

Prenons ces décisions dans un cadre d’autogestion, avec les usagèr-es. En convergence avec les mouvements sociaux, les collectifs qui expriment cette nécessité d’une autre gestion des énergies, des transports et de la distribution, des services publics en général, nous pourrons porter la revendication de services publics essentiels et gratuits pour l’usager.

 

3/           Renforçons l’autogestion.

Nous réclamant du courant autogestionnaire, nous devons poursuivre/réactualiser quelques pistes sur le rôle de l’entreprise, les rôle et pouvoir des travailleur-euses, le rôle du syndicat, les rôle et composition des organismes de gestion, les rôle et attribution des « gouvernants », etc…

L’autogestion, c’est l’instauration – au niveau de l’entreprise – d’un type de rapports sociaux égalitaire, où chaque travailleur-euse se sent concerné par l’activité de l’ensemble et retrouve, par sa libre insertion dans la collectivité, la maitrise sur la nature, la destination, l’organisation de son travail. C’est bien à celles et ceux qui produisent les richesses et les services de décider de quoi produire, combien et comment.

Les usagers des transports, que ce soit de voyageurs ou de marchandises, doivent également pouvoir décider du service public ferroviaire. Sur cet aspect, nous devons revendiquer une représentation égale dans les organes décisionnels des entreprises et des services publics.

C’est donc à partir de la réalité d’aujourd’hui qu’il nous faut réfléchir sur l’autogestion possible de demain, garder comme fil conducteur la planification démocratique et socialisation des moyens de production et d’échanges. Un demain qui peut sembler très lointain ou même utopique mais qui ne doit pas être abandonné dans nos analyses, revendications ou expressions syndicales. Soyons force de proposition sur le projet sociétal et démocratique que nous voulons construire.

  • Revendiquons :
  • une instance fédéraliste et démocratique dont l'objet serait de définir la politique des transports et de la distribution, la contribution de chaque mode et les moyens affectés à chaque acteur du service public des transports et des acteurs de la logistique et de la distribution. Cette instance pourrait être tripartite (représentant-es des travailleur-euses / représentant-es des usagèr-es / représentant-es des entités territoriales) et pourrait avoir des commissions spécialisées par mode et territoire pour décliner cette politique et assurer sa coordination et le suivi de sa mise en œuvre.
  • l'autogestion opérationnelle d’un service public de transport multi-mode étendu à ses services logistiques et de distribution.

 

4/ Mettons notre outil syndical au service de ceux qui luttent

Promouvant de l’auto-organisation des luttes, nous devons comprendre pourquoi depuis 20 ans dans les entreprises, mais également parmi la jeunesse et notamment dans les universités, cela est difficile à mettre en place.

La casse des collectifs de travail, l’affaiblissement des organisations syndicales qui délèguent parfois leur rôle à des partis politiques, sont des éléments de réponse. Mais il y aussi la disparition des grosses industries, des grandes entreprises publiques : lieux où les collectifs étaient puissants, les syndicats forts avec des moyens importants. Ce contexte s’aggrave avec les ordonnances Macron et la mise en place des CSE qui cassent la représentation de proximité et vise à professionnaliser les élu-e-s pour réduire leur influence sur les collectifs de travail.

Le syndicat est l’unique outil légitime dont se dotent les travailleur-euses pour participer à l’élaboration des revendications et pour auto-organiser des luttes sous leur contrôle. C’est un syndicalisme avec les salarié-es et pas par procuration que nous devons développer. Sur ce plan de la démocratie ouvrière, force est de constater que nos équipes ont du mal à l’entretenir chez les collègues, indépendamment même des manœuvres de certaines OS pour l’empêcher.

Il n’est pas question d’abandonner la perspective de grève interprofessionnelle reconductible animée à la base, mais il faut former en ce sens, et proposer par ailleurs des modalités complémentaires (et non pas alternatives), à multiplier et inventer (ou réinventer).

  • Dans le rapport direct aux collègues, ces axes doivent nous permettre de viser à casser le consentement d’une majorité des agents au système qui les broie. Or ce consentement résulte d’une part des stratégies de défenses collectives et individuelles pour ne pas penser et supporter la violence du management (engendrant un fatalisme et une résignation affaiblissant d’autant le mouvement ouvrier). Et d’autre part de l’absence d’une perspective émancipatrice séduisante.
  • dans les IRP, ces axes peuvent guider une stratégie où nous imposerions au moins des débats, voire des campagnes d’actions.
    • Sur les enjeux, les modalités, la pertinence de la gratuité (au titre de la participation des salariés à la gestion de l’entreprise ; la partie anciennement CE)
    • Sur les enjeux du travail et les organisations du travail résultantes (au titre de la participation des salariés à la détermination des conditions de travail ; la partie anciennement DP et CHSCT).
  • dans les services ensuite, ces axes peuvent nous guider dans des modalités de lutte complémentaires à la grève tous services reconductibles, ou préparatoires à elle.

 

5/      Renforçons notre syndicalisme interprofessionnel dans les transports jusqu’à la logistique

Selon l’article 2 de nos Statuts,  l’Union Solidaires Transports « rassemble et organise tous les salariés des entreprises intervenant dans le secteur des transports et activités annexes, ainsi que tous les secteurs d’activité utilisant un moyen de transport pour réaliser leur activité, y compris les salarié.es de leurs filiales et de leurs sous-traitants ».

Cela nous a mener ces dernières années à nous développer dans toute la diversité des modes de transport : ferroviaire, routier, aérien, maritime, fluvial, taxi, vélo et de toutes natures : marchandises, personnes, fonds financiers, déchets, objets de correspondance…

Mais aussi dans les activités annexes que représentent la distribution et la logistique et qui incluent pratiquement : les activités amont que sont le développement, les achats, l’approvisionnement, les opérations de douane

les activités en aval que sont le stockage, l’emballage, la préparation de commandes, la traction, le « passage à quai » et la distribution jusqu’au dernier kilomètre vers une entreprise ou un particulier.

Enfin nous ajouterons à ce schéma de distribution, la « logistique retour » qui inclut la gestion et l’acheminement de marchandises jusqu’aux services de réparation, de recyclage ou de destruction dans le cadre des politiques publiques de développement durable.

Notre stratégie de développement et de syndicalisation pour la prochaine mandature devra donc en conformité avec l’orientation décidée par l’Union syndicale Solidaires prioriser le secteur de la logistique au sens large.

Le rôle de l’Union Solidaires Transports devra être de diffuser les bonnes valeurs et pratiques propres à notre syndicalisme dans la création, l’accompagnement et le développement de nos structures syndicales dans le secteur de la logistique. L’objectif est de faire atteindre à ces structures la maîtrise complète dans toutes les exigences de notre syndicalisme qui justifiera ensuite leur autonomie pleine et entière. En ce sens, l’Union Solidaires Transports demeure un outil permettant de façonner notre action syndicale et non une fin en soi.

 

 

6/      Proposons un véritable horizon social !

Le syndicalisme est le moyen, la société nouvelle le but.  L’unité syndicale est un moyen pour construire la mobilisation nécessaire à ce changement, mais elle doit se faire avec celles et ceux qui défendent les droits acquis en revendiquant de nouveaux et qui s’inscrivent dans un processus de transformation sociale. Elle doit permettre d’agir mais en servant les intérêts de notre classe sociale. C’est à la base que l’unité doit s‘imposer, et s’inscrire dans la construction d’un mouvement revendicatif démocratique. N’hésitons pas à placer ces débats sur l’unité, sous la responsabilité des salarié-es  (AG, débats dans les chantiers et services, HIS, consultations du personnel, …) pour éviter les polémiques intersyndicales que les collègues ignorent ou rejettent.

Remettons donc en avant le but sans « essentialiser » le moyen qu’est le syndicalisme (a fortiori étroitement cheminot).

  • Réaffirmons notre projet de société, notre syndicalisme de classe, notre attachement à la démocratie ouvrière, notre combat contre les exploiteurs et dans ce cadre notre totale indépendance vis-à-vis des partis politique et du patronat.
  • Réaffirmons que notre syndicalisme construit la lutte des classes (les parons, eux, l’assument). Tous les droits et acquis ont été arrachés par la lutte, de la grève locale à la grève générale.
  • Réaffirmons la nécessité d’une grève reconductible, majoritaire, sous le contrôle démocratique des AG de salarié-es, avec une dynamique interprofessionnelle pour construire la convergence avec d'autres secteurs.
  • Préparons cette perspective que nous devons construire et à laquelle nous devons préparer/former les salarié-es.
  • Ouvrons nous à l'extérieur de nos entreprises en jouant un rôle dans les divers mouvements sociaux, notamment sur des thèmes comme le féminisme, l'écologie, l'antiracisme, la lutte contre l'homophobie, la solidarité internationale.
  • Continuons la lutte contre les post-fascisme et néo-fascisme en France et à l’international. 

Ces questions sont fondamentales, car le rapport de force entre travailleur-euses et patronat ne se joue pas que dans l'entreprise, mais aussi sur tous les terrains, médiatique, associatif, et nous saurons y répondre.